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La hausse des prix des femelles de boucherie perdure

Le marché des femelles de boucherie reste très tendu, aussi bien pour les allaitantes que les vaches laitières de réforme.

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Les acheteurs sillonnent activement les campagnes, à l’affût de toute opportunité. La concurrence est très forte et contribue à alimenter le flux haussier de ces dernières semaines. Dans l’est du pays, les opérateurs observent un exode de vaches vers la Belgique où les tarifs sont largement plus élevés qu’en France.

Les prix des vaches prim’holsteins P+/O– lourdes atteignent désormais les 5,00 €/kg. Les P= se négocient entre 4,80 et 4,95 €/kg selon le poids. Les normandes et les montbéliardes de qualité correcte se valorisent entre 5,10 et 5,30 €/kg, selon les bassins de production.

Dans le secteur allaitant, les prix des charolaises R varient entre 5,60 et 6,00 €/kg. Les allaitantes de moindre conformation (O) ou plus légères se négocient entre 5,00 et 5,50 €/kg. Les prix se stabilisent pour les bonnes femelles de cheville, à la veille des concours d’animaux de boucherie, où les volumes sont attendus en hausse.

L’offre de jeunes bovins se montre plus régulière, permettant un meilleur équilibre entre l’offre et la demande, ainsi qu’une stabilisation des prix pour les charolais. La commercialisation reste fluide dans les blonds d’Aquitaine, soutenue par une offre limitée, malgré la période du carême orthodoxe.

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